·Y a-t-il trop de bruit sur la place Saint-Christoly ?
·
·Pourquoi les riverains se plaignent-ils ?
·Y a-t-il trop de bruit sur la place Saint-Christoly ?
·
·Pourquoi les riverains se plaignent-ils ?
·Y a-t-il trop de bruit sur la place Saint-Christoly ?
·
·Pourquoi les riverains se plaignent-ils ?
·Y a-t-il trop de bruit sur la place Saint-Christoly ?
·
·Pourquoi les riverains se plaignent-ils ?
Y a-t-il trop
de bruit sur la place Saint-Christoly ?
Pourquoi les riverains se
plaignent-ils ?
·
A-t-on le droit de faire du bruit de sept
heures à 22 heures ?
NON : un bruit peut
être considéré comme gênant de nuit comme de jour. Le tapage diurne existe.(Code de la
Santé Publique). On parle de tapage nocturne uniquement en référence à l’art.
623-2 du Code Pénal.
- A partir
de combien de décibels considère-t-on qu’il y a nuisance sonore quand on
est un particulier ?
Pour évaluer
les nuisances sonores générées par une activité économique, culturelle,
sportive ou de loisirs, la réglementation ne prend pas en compte le nombre
global de décibels mais l’émergence
sonore. Celle-ci est définie comme étant la différence entre l’ensemble
des bruits entendus dans l’au moment de la mesure attirée c’est-à-dire les
bruits habituels et le bruit incriminé un – et les bruits habituels. En
journée, de 17 heures à 22 heures, l’émergence sonore tolérée et de +5 dB(A) et de nuit c’est-à-dire
de 22 heures à sept heures, la limite est fixée +3 dB(A).
o
troubles anormaux du voisinage concernant les
particuliers et notamment les articles R-1334-31 et R-1337-7 (anciennement
R-48-2, puis R-1336-7 !!) du Code de la santé publique ne prévoit pas de seuil
en matière de décibels. Le constat de bruit de l’huissier ou de l’agent des
forces de l’ordre se fait à l’oreille. La définition de gêne est donc
subjective.
·
«Art. R. 1334-31. -Aucun bruit
particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter
atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu
public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit
par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un
animal placé sous sa responsabilité.»
·
nuisances sonores générées par des lieux recevant
du public, des entreprises, des usines non classées ou autres activités, le
seuil limite à partir duquel l'infraction peut être constatée a été fixé à
25dB(A) à l'intérieur des pièces principales d'un logement d'habitation et à 30dB(A)
pour les autres cas.
Les valeurs
limites de l'émergence globale (différence entre le niveau de bruit ambiant
comportant le bruit particulier en cause et le niveau de bruit résiduel
constitué par l'ensemble des bruits habituels en l'absence du bruit particulier
en cause) sont de 5dB(A) le jour (7 heures - 22 heures) et 3dB(A) la nuit.
Depuis le 1er
juillet 2007 l'émergence spectrale (différence entre le niveau de bruit ambiant
dans une bande d'octave normalisée et le bruit résiduel dans la même bande d'octave)
peut être aussi mesurée. Les valeurs limites tolérées pour l'émergence
spectrales sont de 7dB(A) dans les bandes d'octave normalisées centrées sur 125
Hz et 250 Hz et de 5dB dans les bandes d'octave normalisées centrées sur 500
Hz, 1000 Hz, 2000 Hz et 4000 Hz.
Voir le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre
les bruits de voisinage
ATTENTION : Il existe des
prescriptions sociales spéciales pour les établissements qui reçoivent du
public est diffusent à titre habituel de la musique
amplifiée .
LIRE :
CIRCULAIRE
INTERMINISTERIELLE N°DGPR/SPNQE/MBAP/2011/1 et
N°DGS/EA2/DGPR/DLPAJ/DGCA/2011/486
du 23 décembre 2011
relative
à la réglementation applicable aux établissements ou locaux recevant du public
et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée Validée par le conseil
national de pilotage des agences régionales de santé (CNP), le 29 juillet 2011
- A qui s’adresser lorsqu’on est victime de bruits de voisinage ?
La première des choses à faire, à titre conservatoire, et d’informer le voisin en
l’informant par courrier (de préférence avec A.R) que l’on est gêné par le
bruit, car ce dernier n’est pas forcément conscient de générer des nuisances. Si
le bruit continue, il faut le faire constater par des agents assermentés
(huissiers ou forces de l’ordre). Enfin, témoignages et constats à l’appui,
vous pouvez entamer une procédure judiciaire ; soit dans un cadre pénal si
l’infraction a été constatée par les forces de l’ordre en portant plainte
auprès du procureur ; soit devant le tribunal d’instance en prenant un bon
avocat.
-Fait-on pour établir que l’on est victime de nuisances sonores ?
La preuve peut
être rapportée par tout moyen légal : témoignage (à condition d’utiliser le
formulaire Cerfa n° 11527*02), procès-verbal émanant
des services de police ou de gendarmerie, ou encore, constat d’huissier.
En ce qui
concerne les bruits causés par un voisin, il n´y a pas
besoin de faire de mesure acoustique. Mais il est indispensable de se
constituer un dossier contenant des preuves telles que des attestations de
témoins, constats d´huissier . La notion de nuisance
sonore étant aussi subjective, il n’est jamais inutile de multiplier les
témoignages de voisins ou d´amis voir s’il y a des conséquences sur la santé (manque
de sommeil, fatigue, etc ;) les certificats
médicaux sont indispensables pour constituer des preuves..
Bien évidemment, le constat et/ou PV par un agent communal habilité ou par un
huissier de justice est aussi utile.
Ce qui concerne
les nuisances sonores générées par des lieux recevant du public, des
entreprises, ou autres activités (sauf les installations dites « classées par
la protection de l’environnement » qui dépendent des DRIRE), il est possible de
demander à la mairie ou à la préfecture de prendre contact avec la DDASS afin
que des mesures soient effectuées.